Personnalité Afro ⭐
Angélique Kidjo
une femme d’inspiration de calibre mondial
Pour ce mois de mars au cours duquel nous célébrons le 8 mars, déclaré journée internationale de la femme, CICA (Centre de l’Identité et de la Culture Africaines) souhaite, dans sa célébration, présenter à ses lecteurs, une femme exceptionnelle. Une femme qui fait et continue de faire rêver bon nombre de jeunes à travers la planète. Elle a pour nom Angélique Kpasseloko Hinto Hounsinou Kandjo Manta Zogbin Kidjo connue sous son nom simplifié d’Angélique Kidjo.
Née à Ouidah, cité balnéaire en République du Bénin (Afrique de l’Ouest) le 14 juillet 1960, la jeune Angélique est issue d’une famille de culture mixte. D’un père de la tribu ou de l’ethnie Fon (un groupement humain du Sud du Bénin), sa mère est Yoruba (un groupe ethnique qui peuple le Bénin et son géant voisin de l’Est : le Nigeria). Très tôt, Angélique se passionne pour la musique et les grandes stars de la musique que sont Miriam Makeba, James Brown, Manu Dibango, Jimi Hendrix, Stevie Wonder et autres. Son intérêt pour la chose musicale a commencé par la musique traditionnelle africaine dans laquelle elle a tiré, et continue de tirer son inspiration. Déjà à l’âge de six ans, la petite Angélique Kpassèloko Hintô, jouait dans la troupe théâtrale de sa maman où elle s’était initiée à la source traditionnelle de la musique et de la danse. Dans une Afrique des années 1960 où beaucoup d’enfants de son âge (plus précisément les filles) n’allaient pas à l’école, les parents d’Angélique Kidjo ont veillé à ce que leurs progénitures aillent se former dans le système d’éducation formelle (école) sans oublier de leur donner les bagages et la connaissance sur leur identité africaine qui n’étaient pas enseignés dans le système formel. Ceci a fait de celle que les grandes chaînes de média ont surnommée « Africa’s premier diva », une célébrité mondiale.
Angélique Kidjo, dans un travail assidu et conséquent, a enregistré des albums dont les échos dépassent les limites de son Afrique natale. Partie des interprétations des chanteuses africaines comme Miriam Makéba, Bella Bellow… la percutante Angélique a composé et enregistré des tubes qui ont gagné une notoriété internationale. Sa musique est aujourd’hui un mixage et une diversité de toutes les cultures, qu’elles soient Nord-américaine, Européenne et/ou Afro-caribéenne. Quatre fois gagnante du célèbre Grammy awards (ou Grammies) aux États-Unis, elle est aussi lauréate de l’Académie Charles Cros en France.
Il est important de rappeler qu’au-delà de son engagement pour la promotion de la culture africaine et afro caribéenne, Angélique Kidjo est aussi une activiste pour la cause des enfants, de la femme en générale et de la femme africaine en particulier. D’ailleurs, son engagement pour la cause des enfants lui a valu le titre d’ambassadrice de l’UNICEF (United Nations International Children’s Emergency Fund) et de OXFAM. Deux grandes organisations mondiales qui se battent chaque jour pour la cause des enfants.
Récemment, le travail de madame Kidjo pour la promotion de la femme, a reçu la reconnaissance du G7 (aussi appelé le groupe des sept -7-. Une institution inter-états qui regroupe le Canada, la France, l’Italie, l’Allemagne, la Grande Bretagne, le Japon et les États-Unis), qui à travers son sommet des chefs d’état et de gouvernement en 2019, a nommé Angélique Kidjo, la porte parole de l’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique, connue sous son sigle anglais de AFAWA (Affirmative Finance Action for Women in Africa).
Béninoise d’origine, elle est aussi de nationalité Française et Américaine. Pour CICA et ses membres, plus spécialement pour les enfants, Madame Kidjo est une source d’inspiration en ce qui concerne l’affirmation de soi et l’identité culturelle diversifiée.
